2 TEXTES FRED (N°5)

 

L’être abandonné,

 

 

Seul dans le brouillard de l’oubli,

Ce petit être reste incompris,

Car au-delà d’un monde qui l’emprisonne,

Son âme et son corps l’abandonnent,

 

Pourquoi ne l’a t’on jamais aimé,

Lui qui ne voulait qu’être pardonné,

Pourquoi juger sa différence,

Lui qui n’espérait qu’un peu de chance,

 

Tant de questions restant incomprises,

Pour peu de passion semblant insoumise,

Préférant même en finir,

Que de continuer à en souffrir,

 

Petit à petit la peur l’a rongée,

Fidèle compagnon d’une vie tourmentée,

Non pas par la méfiance d’un rejet permanent,

Mais par celle d’un amour qui jamais ne fut présent,

 

C’est alors qu’ignoré de tous,

Sentant sa vie se consumer par secousse,

Il décida de quitter cette terre,

Pleurant et baignant dans sa misère,

 

Pauvre petit être sans valeur,

Que personne ne viendra plus consoler,

Si loin de ce monde où il se meurt,

La mort surgit pour le délivrer

 

 

FRED

 

Sandrine,

Une pensée pour toi,

 

Seul ton regard pointant vers le ciel,

Pourrait en décrocher l’éternel,

Seul ta pensée pour l’être cher,

Saurait effacer toute passion amère,

 

C’est à travers mes songes,

Que je ne peux nier  ce mensonge,

C’est à travers ma vie,

Que ma raison fait face à l’envie,

 

Bravant mille dangers pour te voir,

Mon âme n’a jamais cessée de croire,

Que mon amour n’a nûl autre importance,

Que d’être bercé par ta douce présence,

 

Ce sentiment tel une brise te caresse,

D’une douceur que mon coeur nomme tendresse,

Mes plus beaux désirs s’évaporent,

Envoûtant les méandres de ton corps,

 

Ecoute ce cœur qui bat,

Il ne bat que pour toi,

Regarde mes larmes couler,

D’un torrent d’amour durant l’éternité.

 

 

FRED

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