SILURES EN HAUTE LOIRE
SILURES EN HAUTE LOIRE
Et oui, même chez nous, les silures, ces poissons carnassiers combattants magnifiques sont présent Il suffit de les localiser. Les étangs de bas en basset en possèdent ainsi que notre grand fleuve la Loire qui traverse notre beau pays!!! Le silure n'est pas un poisson nuisible et, en tant que garde pêche, je le sais bien!!!Dommage que, comme souvent la mauvaise réputation de tel ou tel animal peut nuire à son image et on considère alors qu'il faut l' éliminer. La vie est courte, même pour les animaux et tout être vivant mérite au moins le respect de la vie.Voici par la suite donc un doc tout frais écrit et diffusé par la gazette, un de nos journal local. Seul bémol, le pêcheur aurait éliminé sa prise sachant qu'un poisson comme celui là devait avoir de longues années et ne dérangé personne et encore moins ce pêcheur!!! Dommage, ç'est triste de ne pas respecter notre plus grand poisson d'eau douce....
Bas-en-Basset : Un silure d'1,80 mètre
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Certains tuent le silure pour réduire sa population… d’autres, pour le manger… d’autres encore le relâchent. A chacun sa pratique. Aussi discutable soit-elle. Mais de plus en plus, c’est une solution hybride qui prévaut : on lui rend la liberté après l'avoir bien esquinté. Alte à la boucherie !
Le mangeur !
Pays de l’Est dans les années 90… Scène classique. Il rentre de sa pêche avec 50kg de bidoche sur le toit de sa Lada. Ça permet de faire des économies logiques sur le « budget nourriture ». Dans ce cas de figure, il s’agit de tuer un silure dans un but compréhensible et non répréhensible. Chacun dispose de sa prise.
Photo correcte. Le silure ne souffre pas.
Le barbare !
Dans notre belle Europe occidentale, on tue plutôt par mode. En Italie, sur ordre, en France, par plaisir. On irradie sans trop savoir pourquoi. Qui se cache derrière ce honteux "ON" ? Je dirais 90% ds pêcheurs que je rencontre. A défaut de pouvoir changer leur éthique, je leur demande de les tuer franchement ! Cela vaut mieux que de les jeter vivant dans le talus de derrière ! Prenez une hache, un couteau géant ou je ne sais quoi… mais arrêter de donner une mort lente messieurs ! Vous êtes tous devenus malade ou quoi ?
Photo correcte. Le silure ne souffre pas.
Le mec qui mutile et qui relâche !
Lorsque l’on décide de relâcher un glane, on effectue paradoxalement une séance photo destructrice. Un poisson de 35 ou 55kg suspendu par la tête au niveau des ouïes va évidemment s’esquinter. Il croule sous son propre poids. Hors de son milieu aquatique, le silure perd son agilité. Il devient un gros morceau de viande molle. Sa vulnérabilité est alors totale. Toutes les précautions possibles s’imposent. Pas de suspension verticale hors de l’eau surtout !
Lors de la prise, il est fréquent que l’on tire sur la gueule du silure de toutes nos forces pour le hisser dans un bateau. Ceci est de la pure boucherie en réalité. Si l’on entend pas craquer les organes internes, on le devine aisément. Sous la pression du pêcheur, le corps du silure dessine un angle de 90 degrés entre l’eau et le fond du bateau. Cottes, vessie, estomac, sont explosés contre le rebord de la coque.
J’ai personnellement pris presque tous mes silures du bord. Le plus grand fût capturé à l’aide d’un bateau. J’ai du m’y reprendre à 3 ou 4 fois pour le hisser à l’intérieur. Au moment ou j’y suis parvenu, j’ai réalisé à quel point j’avais forcé comme un malade sur ce poisson. C’est la pire des conneries que j’ai faites à la pêche. Et je me suis juré de trouver une solution à l’avenir pour ne pas reproduire ce geste. J’airais très bien pu revenir lentement sur le bord, avec mon grand chat encordé. Mais ce jour là, la monté d’adrénaline fût plus forte que tout.
Photo correcte. Le silure ne souffre pas.
Le mec soucieux de la santé du glane !
Je ne sais pas si cette espèce de pêcheur est très répendue. Mais ça ne saurait tarder. Ses représentants penseront sans doute qu’il est préférable de faire des photos dans l’eau. Car le temps passé sur la berge tue le poisson à petit feu. Même si ce n’est pas prouvé, je pense que le silure écrase ses organes internes sous son propre poids. Quelle que soit la réponse qu’on apporte à l’article de Roch « Le silure, nuisible ou bénédiction ? », on doit cesser de mutiler ces pauvres moustachus.
Que les mauvais traitements subis soient administrés volontairement ou pas... le silure en prend plein la poire ! Il serait peut être temps d'inverser la tendance, non ? Et si nous relachions les glanes... indemnes ?
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